Economieaffaires
Espace Economie & Affaires en Côte d’Ivoire et ailleurs
vendredi 14 octobre 2016
Sus au silence, le service reprend !
Bonjour chers tous,
Après un long silence volontaire, je reviens pour animer à nouveau mon blog. Les sujets d'actualité ne manquent pas. Se taire n'est pas intellectuel, ni même citoyen. Aussi, un regard critique - au sens noble du terme - va marque mes prochaines articles et/ou analyses. De l'économie en général au budget de l'Etat, en passant par les incidences majeures des grands bouleversements politiques que va engendrer la nouvelle constitution sur l'économie, la société, la question du genre, etc. En tout cas, tout sera passé au peigne fin de l'analyse. Promis.
A bientôt donc!
Très cordialement,
Gooré Bi Hué
Après un long silence volontaire, je reviens pour animer à nouveau mon blog. Les sujets d'actualité ne manquent pas. Se taire n'est pas intellectuel, ni même citoyen. Aussi, un regard critique - au sens noble du terme - va marque mes prochaines articles et/ou analyses. De l'économie en général au budget de l'Etat, en passant par les incidences majeures des grands bouleversements politiques que va engendrer la nouvelle constitution sur l'économie, la société, la question du genre, etc. En tout cas, tout sera passé au peigne fin de l'analyse. Promis.
A bientôt donc!
Très cordialement,
Gooré Bi Hué
vendredi 23 janvier 2015
Drastiquement, le prix du baril de pétrole s'effondre. Que faisons-nous?
L prix du baril du pétrole ne cesse de dégringoler sur les grandes places boursières! Il a atteint dans sa descente 45 dollars US le baril là où on parlait de plus 150 dollars ! Véritable tango qui fait rappeler la douloureuse crise financière internationale de 200872009, doublée de crises pétrolière et alimentaire. Mais la présente chute du prix du baril du pétrole suscite mille et une questions. Pourquoi les pays producteurs de l'or noir qui avaient réussi extraordinairement à bien gérer, à travers l'OPEP, leurs productions en les rationnant de sorte à tirer meilleur profit du marché n'arrivent plus à s'inscrire dans cette stratégie gagnante? Pourquoi les murs de l'Organisation des pays exportateurs du pétrole se fissurent ainsi? Question d’intérêt désormais divergents dans un contexte de presque guerre froide? Que gagnent les acheteurs et que perdent ces producteurs, et notamment ceux dont les budgets publics dépendent entièrement de la manne pétrolière? Le pétrole serait-il devenu la face visible d'une guerre économique à laquelle se livrent, malicieusement, ces derniers temps, des puissances émergentes qui se font de plus en plus entendre, qui entendent accroitre leur indépendance vis-à-vis des puissances alors tutélaires traditionnelles (occidentales) et qui, pour rien au monde n'entendent perdre leur hégémonie? L'Afrique dont la croissance économique a été depuis 2009 exaltée dans tous les forums internationaux ou rencontres des institutions de Breton Woods, ne va-t-elle pas voir son rêve brisé au moment où de nombreux pays africains claironnent et chantent comme la cigale l'hymne de l'émergence d'ici quelques années de leurs économies respectives?
En vérité, la chute du cours du pétrole n'est pas une bonne nouvelle pour les producteurs. Et ce quels qu'ils soient et où qu'ils se situent. Si les pays du Golfe (Arabie, Qatar, Jordanie et autres) peuvent, à brève échéance, s'en sortir grâce à leurs fonds souverains créés et/ou leurs prises de participations dans des industries et entreprises des pays développés, ils pourraient bien en pâtir à long terme. Pour les pays africains dont le budget dépend essentiellement des prévisions de recettes pétrolières, 2015 pourrait être une année difficilement, une période cauchemardesque. Car, faute de ressources suffisantes, de nombreux projets de développement ainsi que des charges de fonctionnement de l'Etat et autres investissements publics pourraient se voir gelés. Avec comme conséquences immédiates, l'inévitable décroissance économique, et pour les plus chanceux, une stagnation de la croissance. Dans ce cas, on ne pourra plus parler de croissance inclusive mais plutôt de pauvreté stagnante ou grandissante.
Dans les temps passés, ces moments de vaches maigres étaient compensées par des appuis budgétaires bi ou multilatéraux des partenaires et "pays amis". Mais dans un contexte où ces "pays amis" sont eux-mêmes à la recherche de leur propre équilibre budgétaire et financier, autant dire que le sort des Etats dépendant en partie de l'aide pourrait de devenir inquiétant, basculer dans le pessimisme. Les acteurs de la guerre économique - car c'en une", ne s'en tireront pas on plus sans effets collatéraux considérables à cause de l’interdépendance des économies, pauvres et riches ! Certes, des matières premières comme le pétrole et autres peuvent acquises à vils prix au profit des industries dominantes afin que celles-ci continuent de créer de la valeur ajoutée, mais qui seront les consommateurs et demandeurs finaux si la paupérisation devient si ambiante dans les pays traditionnellement ou potentiellement demandeurs/consommateurs de produits manufacturés? Véritable dilemme que voici ! Et cela fait dire aux spécialistes de l'intelligence économique que cette guerre des prix visant, en réalité, à fragiliser certaines puissances émergentes comme la Chine, la Russie, le Brésil, le Venezuela, le Nigeria, l'Iran, etc. ne va pas durer. Ce sera un round de courte durée!
Quoiqu'il en soit, il est urgent que nos pays africains travaillent à des solutions alternatives. Mais dites moi, quel dirigeant africain y pense? That the real question?
Gooré Bi Hué
En vérité, la chute du cours du pétrole n'est pas une bonne nouvelle pour les producteurs. Et ce quels qu'ils soient et où qu'ils se situent. Si les pays du Golfe (Arabie, Qatar, Jordanie et autres) peuvent, à brève échéance, s'en sortir grâce à leurs fonds souverains créés et/ou leurs prises de participations dans des industries et entreprises des pays développés, ils pourraient bien en pâtir à long terme. Pour les pays africains dont le budget dépend essentiellement des prévisions de recettes pétrolières, 2015 pourrait être une année difficilement, une période cauchemardesque. Car, faute de ressources suffisantes, de nombreux projets de développement ainsi que des charges de fonctionnement de l'Etat et autres investissements publics pourraient se voir gelés. Avec comme conséquences immédiates, l'inévitable décroissance économique, et pour les plus chanceux, une stagnation de la croissance. Dans ce cas, on ne pourra plus parler de croissance inclusive mais plutôt de pauvreté stagnante ou grandissante.
Dans les temps passés, ces moments de vaches maigres étaient compensées par des appuis budgétaires bi ou multilatéraux des partenaires et "pays amis". Mais dans un contexte où ces "pays amis" sont eux-mêmes à la recherche de leur propre équilibre budgétaire et financier, autant dire que le sort des Etats dépendant en partie de l'aide pourrait de devenir inquiétant, basculer dans le pessimisme. Les acteurs de la guerre économique - car c'en une", ne s'en tireront pas on plus sans effets collatéraux considérables à cause de l’interdépendance des économies, pauvres et riches ! Certes, des matières premières comme le pétrole et autres peuvent acquises à vils prix au profit des industries dominantes afin que celles-ci continuent de créer de la valeur ajoutée, mais qui seront les consommateurs et demandeurs finaux si la paupérisation devient si ambiante dans les pays traditionnellement ou potentiellement demandeurs/consommateurs de produits manufacturés? Véritable dilemme que voici ! Et cela fait dire aux spécialistes de l'intelligence économique que cette guerre des prix visant, en réalité, à fragiliser certaines puissances émergentes comme la Chine, la Russie, le Brésil, le Venezuela, le Nigeria, l'Iran, etc. ne va pas durer. Ce sera un round de courte durée!
Quoiqu'il en soit, il est urgent que nos pays africains travaillent à des solutions alternatives. Mais dites moi, quel dirigeant africain y pense? That the real question?
Gooré Bi Hué
jeudi 22 août 2013
Pour une nouvelle régulation économique
Pays émergents, nos dirigeants en rêvent. Ici et ailleurs. Excellence ambition en soi. Mais pourrions-nous vraiment et durablement y parvenir lorsque des niches pouvant créer de la valeur ajoutée abondante ne sont pas suffisamment exploitées ? Par exemple, de grosses multinationales minières, pétrolières, agro-industrielles exploitent nos sols et sous-sols et s’enrichissent. D’autres, dans les infrastructures à péages, dans les assurances et banques ou dans bien d’autres services se fonf du sou à gogo. Elles deviennent immensément riches.. Certes, leurs activités contribuent à la croissance économique, mais comparé cet apport à ce qu’elles auraient dû injecter dans nos économies, c’est peu. Très peu même. Car, le le fait que ces grands groupes rapatrient la quasi-totalité de leurs bénéfices constituent un manque à gagner considérable, et ne favorise pas une croissance économique durable et profitable à tous.
Pour que leur présence soit réellement bénéfique à l’économie et au bien-être des populations, au-delà de leur contribution fiscale –ce qui du reste, est normal – et de quelques écoles bâties ici et là pour se donner bonne conscience, l’Etat pourrait leur imposer, dans la signature des contrats, leur entrée obligatoire en bourse sur le marché de la BRVM. Ainsi, ces multinationales seraient amenées à partager une partie substantielle des bénéfices amassés dans le pays d’accueil, permettant ainsi aux nationaux (personnes physiques ou morales) ainsi qu’aux caisses de retraite d’acheter, par l’intermédiaire de la bourse, leurs actions. Le faisant, elles sécuriseraient à long terme leur présence dans nos zones économiques et contribueraient à relever le niveau de l’épargne nationale, véritable tare des pays pompeusement qualifiés « d’en voie de développement » alors que la moitié de la population y vit dans la misère !
Par cet acte, les populations, dans leurs différentes composantes, ressentiraient davantage l’effet de la croissance économique dans leur vie quotidienne. Mieux, par leur cotation en bourse et leur participation à l’animation du marché financier régional, ces grosses entreprises, consolideraient ainsi la croissance endogène. Faute de quoi, les croissances économiques déclarées fortes, seront en réalité, des croissances fortement éphémères. Parce que les fruits de ces performances prennent plutôt les directions des maisons mères basées, en général, en Europe, aux Etats-Unis et en Asie, si ce n’est dans de douteux paradis fiscaux tant combattus de nos jours. D’ailleurs, un rapport des Nations Unies indique que plus 103 900 milliards de Fcfa (187 milliards de dollars US) sont sortis de l’Afrique de 1976 à 2001, en direction de ces continents susmentionnés ?
En fait, les populations dans nos pays sont dans une situation semblable à celle des veaux affamés alors que l’on extrait de leur «mère vache» du lait en quantité suffisante. Que faire donc ? Il conviendrait, par une volonté politique affichée, d’explorer une nouvelle régulation économique dans nos pays et qui passe indubitablement par l’arrivée sur le marché soit par cotation ou emprunts obligataires des entreprises qui nous vendent tout ce que nous consommons au quotidien et qui extraient de nos terres toutes leurs richesses. Sans toujours les partager comme il se devrait.
vendredi 9 août 2013
Gouvernance, le recul?
De la bonne gouvernance? On en parle ces derniers temps, notamment le volume de marchés gré à gré qui dit-on, aurait atteint plus de 57% pour certains, 60% pour d'autres et même 80% pour les plus critiques! Le sujet est d'intérêt au regard des critiques acerbes venant, dans les années de crises (2004; 2005, 2006), des institutions de Bretton Woods lorsque le volume de ces marchés attribués sans appels d'offres ouverts et transparents avait atteint, 40 milliards de Fcfa. Ces interpellations, rappelons-le, avaient conduit le gouvernement à réduire drastiquement les marchés publics conclus de gré à gré, et à créer l'Autorité de régulation de ces marchés publics dont l'avènement a été salué par tous les bailleurs de fonds. Reparler aujourd'hui, avec récurrence, de l'amplification du gré à gré en Côte d'Ivoire amène forcément à se demander si la Côte d'Ivoire ne recule à ce niveau précis? Peut-on dire, ici, que la gouvernance a évolué? Certainement difficile de l'avouer....
mercredi 29 mai 2013
Accès des Pme au financement, la clé de la reprise économique durable
De nombreuses études
réalisées par l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel
(Onudi) et d’autres instituts de recherche sur le développement révèlent que
« la croissance économique soutenue et le développement du tissu
industriel reposent davantage sur l’existence de Pme et Pmi dynamiques,
diversifiées et disposant de facilités d’accès au crédit». Autrement dit,
il n’est pas indiqué de bâtir une politique de développement socioéconomique et
industrielle assise uniquement sur des mesures visant l’implantation de méga
entreprises multinationales. Quoique par leur présence, ces dernières contribuent
fortement au transfert de technologies et à l’accumulation des investissements
directs étrangers (Ide).
Politique
européenne hardie en faveur des Pme
Dans un communiqué en
date du 02 mai dernier référencé IP/13/387,
la Commission européenne soulignait cette importance des Pme dans
l’émergence d’une économie: « Les
petites et moyennes entreprises (Pme) seront le moteur de la reprise en Europe,
mais il faut pour cela qu’elles puissent accéder plus facilement et plus
rapidement à des moyens de financement ». Ce bout de phrase montre
bien la place centrale que les Pme occupent- et vont davantage occuper - dans la politique de relance de l’économie
européenne dont certaines font pourtant partie des plus développées dans le
monde ! « Au cours des
dernières années, explique ce communiqué de presse susmentionné, la Commission européenne s’est employée sans
relâche à améliorer leur situation. Cet engagement est à présent réitéré dans
un rapport conjoint de la Commission européenne et de la Banque européenne
d’investissement (groupe Bei) publié aujourd’hui. Alors que la situation reste
précaire, le soutien du groupe Bei aux Pme a atteint 13 milliards d’euros en
2012 », et de poursuivre : « En outre, avec un budget de seulement 1,1 milliard d’euros, la
Commission a financé des garanties qui ont favorisé la mobilisation de prêts
d’une valeur de plus de 13 milliards d’euros, stimulant ainsi la croissance de
près de 220 000 petites entreprises en Europe ». Ce rapport des experts de la Commission présente
également les résultats des programmes de financement actuels ainsi que la
nouvelle génération d’instruments financiers destinés aux Pme européennes. Il
indique que les ressources financières en faveur des Pme seront sensiblement
accrues grâce à une augmentation du capital de la Bei de 10 milliards d’euros (environ
6560 milliards de Fcfa.)
Qui
sauvera les Pme ivoiriennes ?
Cette décision de la
Commission européenne donne matières à réflexions et suscite des questionnements.
Si des pays considérés comme développés s’engagent dans la promotion hardie des
Pme, quelles actions vont-elles menées dans les pays africains et notamment
ceux de l’Uemoa dont la Côte d’Ivoire est leader économique pour insuffler une
dynamique aux Pme et Pmi locales ? Existe-t-il réellement une politique
volontariste en la matière ? Si oui, quels sont les instruments de
financement au profit de ces entreprises de petites et moyennes tailles où
évoluent, en général, des compétences et /ou entrepreneurs nationaux et
qui sont de grandes pourvoyeuses d’emplois? Faut-il compter sur les filiales
des banques internationales pour financer l’émergence d’un tissu de Pme/Pmi
créées et gérées par des nationaux ? Que de questions restent encore à
poser devant le nombre de Pme qui ferment ou vivotent faute de plans et/ou de structures
bancaires de financement.
Au cours des premières
décennies de l’indépendance, sous l’impulsion du Président Houphouët-Boigny, la
Côte d’Ivoire s’était dotée, dans cette perspective, des banques de financement
de l’investissement privé. La Banque ivoirienne de développement industriel
(Bidi), la Banque nationale d’épargne et de crédit (Bnec), la Banque nationale
de développement agricole (Bnda), etc. créées au cours des décennies 1960/1970 répondaient
au souci du financement endogène des activités économiques et commerciales, des
entreprises par des nationaux en vue d’une meilleure maîtrise du développement
économique, financier et social par le pays. Malheureusement, la mauvaise
gestion a conduit ces initiatives à la banqueroute, privant ainsi le
développement d’entreprises agricoles, commerciales et industrielles
d’instruments de financement pérennes et étatiques. Du coup, se pose la
problématique suivante : Qui va financer nos Pme ? Qui a intérêt à
voir des Pme et Pmi locales, notamment celles qui sont le fait des nationaux
émerger et prospérer durablement : l’Etat ivoirien ou les filiales des
banques internationales opérant dans le pays ?
Certains analystes
pensent que le devoir revient d’abord à l’Etat d’exprimer sa volonté de
promouvoir le secteur des Pme, d’en faire des outils de croissance. Et ce, en
créant des instruments de financement, des institutions bancaires publiques dédiées
aux petites et moyennes entreprises. Certes des textes réglementaires existent
et sont nombreux, les études aussi, mais la concrétisation tarde dans bien des
cas.
Dans l’histoire
économique récente du pays, une banque privée créée par des Ivoiriens qui,
aujourd’hui, a pour actionnaire majoritaire l’Etat ivoirien (à savoir Versus
Bank), avait suscité un réel espoir auprès des promoteurs des Pme. En effet, cette banque s’est spécialisée dans
ce métier face à l’inexistence de sources de financement de cette catégorie d’entreprises. Un
observateur averti du monde des affaires confiait récemment ce qui suit : « Les banques rechignent à financer nos
entreprises. Les Libanais ont leur circuit de financement. Les Européens ont
aussi le leur via les filiales des banques européennes opérant ici. Mais nous,
Ivoiriens, qui sont ceux qui nous financent ? » D’autres opérateurs
économiques du secteur nous ont confié avoir perdu des marchés porteurs faute
de financement ; alors même qu’ils détenaient des bons de commande
ferme ! Et pourtant les banques ivoiriennes
ne cessent de déclarer leur surliquidité !
L’exemple
de Versus Bank
Quelques rares banques
se sont cependant engagées dans le crédit aux Pme. Parmi celles-ci, Versus
Bank, banque au capital détenu majoritairement par l’Etat ivoirien. Elle a
financé à hauteur de plus de 17
milliards de francs Cfa des Pme dont certaines prospèrent aujourd’hui. Cette
banque a également permis, par son financement d’environ 15 milliards de Fcfa,
à 28 notaires de s’installer. « Si
l’Etat, actionnaire principal, nous finançait, nous en ferions davantage et il
en tirerait grand profit », avoue un cadre de la banque. Qui souligne,
avec un peu d’amertume que « ce sont
les multinationales qui donnent de l’argent à Versus bank pour aider les
Pme…. ». La nécessité pour
action étatique forte en faveur des Pme, via une banque comme Versus dont il
est actionnaire, n’est pas à démontrer. Parce que les Pme et Pmi réduisent
sensiblement, par leur développement, le risque de chômage.
La
France lance sa Banque des Pme
L’importance des Pme
est telle que l’Etat français vient de créer une banque des Pme dont la
direction est confiée à Ségolène Royale. Une banque qui a pour vocation de
fédérer tous les instruments de financements destinés à cette catégorie
d’entreprise.
En illustration des
efforts constants déployés par la Commission européenne au soutien des Pme, le
vice-président de ladite Commission, Antonio Tajani, commissaire chargé des
entreprises et de l’entrepreneuriat, avait annoncé, lors de la réunion du Forum
sur le financement des Pme organisée à la veille de la réunion informelle du
Conseil compétitivité des 2 et 3 mai à Dublin, le lancement d’un nouveau portail
central en ligne sur l’ensemble des instruments financiers de l’Ue destinés aux
Pme et d’un guide d’information visant à encourager l’introduction en bourse
des Pme.
Pour sa part, Tajani,
vice-président de la Commission européenne et commissaire chargé de l’industrie
et de l’entrepreneuriat, déclarait le 2 mai dernier: «L’accès des Pme aux sources de financement demeure difficile et
constitue l’une des principales raisons de la récession économique actuelle.
C’est pourquoi nous avons l’intention d’élargir nos garanties de prêt aux Pme dans
le cadre du nouveau programme Cosme à partir de 2014. Chaque euro investi dans
nos garanties a le potentiel de débloquer, en moyenne, 30 euros de prêt
bancaire. Cet élément est essentiel pour permettre à nos petites entreprises,
qui sont le moteur de l’emploi en Europe, de renouer avec la prospérité. Pas
moins de 85 % des nouveaux emplois créés leur sont à mettre à leur actif.»
Si l’Europe réalise que
le faible niveau de financement des Pme est l’une des causes fondamentales de
la récession économique qu’elle connaît actuellement, qu’en sera-t-il de nos
économies, demain, si l’on continue de considérer comme non prioritaire,
l’émergence des Pme nationales viables et compétitives ? Si l’on ne
consolide les structures bancaires étatiques qui œuvrent à l’accroissement des
Pme par leur financement ? C’est un
débat de fond !
GOORE BI HUE
dimanche 13 janvier 2013
Mes chers tous
Après quelques semaines de vacances, je reprends service pour alimenter, à nouveau, mon blog dédié aux informations et analyses économiques. Dès ce 15 janvier 2013, des sujets poignants et d'intérêt seront publiés, avec une ouverture aux débats.
A très bientôt.
Cordialement,
Gooré Bi Hué
A très bientôt.
Cordialement,
Gooré Bi Hué
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